RARE ACTION SUR L'INDUSTRIE DE LA PERLE à CHAUNY (Aisne)
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DESCRIPTION
ANNEE 1925
GRAND FORMAT
A ETE PLIEE
20 COUPONS PRESENTS SUR 40
COMPAGNIE FRANCAISE POUR L INDUSTRIE DE LA PERLE
SIEGE CHAUNY (Aisne)
VOIR HISTORIQUE DE CETTE SOCIETE
ACTION DE 250 FRS AU PORTEUR
IMPRIMEUR DU TITRE IMPRIMERIE RICHARD Paris
DOCUMENT EN PARFAITE CONDITION
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HISTORIQUE
SOURCES
CHAUNY PERLE
24 nov. 2010 - Au début du siècle dernier, Chauny comptait une fabrique de perles de verre. ... est créée sous le nom de compagnie Française pour l'industrie.
UNION PRESSE
la perle de
verre
Par Anonyme
Créé le 24/11/2010 11:00
Au début du siècle dernier, Chauny comptait une fabrique de perles de verre. Un art qui s'est
perdu, mais dont des témoignages viennent d'être retrouvés.
IL fut un temps où Chauny était la capitale de la perle. Non pas la perle de culture, mais la perle de
verre. En septembre dernier, au détour d'une réouverture de monument, une dizaine de couronnes
mortuaires, réalisées en perles de verre, quasiment intactes, ont été découvertes.
Le patrimoine d'une ville a ressurgi et une page de son histoire, dont certains peuvent encore se
souvenir aujourd'hui.
Le 23 août 1900, une société anonyme est créée sous le nom de compagnie Française pour l'industrie
de la perle. En lien avec les glaceries, toutes proches, la production débute en 1902 avec 400 à 500
kg de perles par jour.
Au fil des années, la société se développe. En 1914, 450 ouvriers sont dans les ateliers de l'usine et 1
500 femmes confectionnent à domicile de petites fleurs qui, assemblées entre elles, forment des
couronnes.
Avant la Première Guerre mondiale, 4,5 tonnes sortent des ateliers chaque jour et 160 modèles de
couronnes existent. Des milliers de petites mains ont travaillé à la réalisation de couronnes, mais aussi
d'abat-jour, sacs, coffres ou broderies.
Petites ou grandes
Les couronnes mortuaires constituent alors un débouché particulièrement important : les familles des
défunts les utilisent pour orner les tombes. La Ville en a ainsi découvert dans une chapelle familiale
rétrocédée depuis des années, récemment ouverte.
De petite ou de grande taille, plus ou moins richement ornées, elles prouvent l'estime que les familles
portaient à leurs morts. Les premières couronnes disposaient d'un globe en verre, sous lequel l'on
mettait des fleurs, ensuite le globe a disparu les rendant plus fragiles.
Après un déménagement à Périgueux en 1914, la production reprend à Chauny en 1919 sous la
direction d'Henri Cordier qui, d'ailleurs, est enterré dans le cimetière communal.
Chauny est la principale usine en France, une autre est située à Périgueux et un atelier de montage
se trouve à Saint-Quentin. Des dépôts ventes sont également ouverts à Paris, Marseille et Lyon. La
perle chaunoise s'exporte !
L'usine va perdurer jusqu'en 1952, les couronnes de perles étant peu à peu remplacées par les
ornements en barbotine.
La fin d'une époque et un pan de l'histoire locale méconnu qui revient sur le devant de la scène, et ce
grâce au travail du musée municipal qui, en septembre, a effectué de nombreuses recherches sur le
sujet.
Le tout est de sauvegarder ce fragile héritage, témoin d'une époque qui, soit dit en passant, faisait de
l'ornement mortuaire, un véritable art en soi.
Samuel PARGNEAUX
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