De la Recherche de la vérité, où l'on traitte ["sic"] de la nature de l'esprit de l'homme, et de l'usage qu'il en doit faire pour éviter l'erreur dans les sciences.
5e édition, revue et augmentée de plusieurs éclaircissements
Nicolas de Malebranche (1638-1715)
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P., chez Michel David. 3 volumes in-12 (100*165 mm) de (18) ff. n. chiffrés, 470-[10] pp ; 502-[7] pp ; (11) ff. n. chiffrés, 570-[4] pp. Reliure de l'époque veau brun, dos à nerfs portant uniquement des pièces de titre et tomaison en maroquin rouge, tranches rouges.
Figures in-texte. Cette cinquième édition contient bien la "Réponse à M. Régis" au tome III
Dans son ouvrage "Recherche de la vérité", Malebranche critique les intellectuels qu'il désigne par le terme de "savants". Il reprend le concept de Francis Bacon selon lequel celui qui avance rapidement sur la mauvaise voie met plus de temps à atteindre son but que celui qui progresse lentement sur la bonne voie. Comme Bacon, Malebranche soutient que les "hommes d'étude" sont enclins à l'erreur et peuvent même nous tromper, car leur intérêt personnel guide leurs actions, bien qu'ils pensent agir dans la quête de la vérité. Ainsi, Malebranche assimile l'examen des erreurs aux défauts les plus flagrants des intellectuels. Il identifie trois catégories principales de faux savants :
- Les érudits, qui se livrent à une lecture excessive des auteurs qu'ils considèrent comme des maîtres, pensant uniquement à travers eux et les interprétant comme des autorités indiscutables de la vérité.
- Les "inventeurs de nouveaux systèmes", qui substituent leur propre imagination aux hypothèses des auteurs existants, souvent par dédain ou par orgueil envers ces derniers.
- Les sceptiques, qui ont abandonné tout espoir de connaissance après avoir constaté l'inanité tant des anciens que des nouveaux systèmes.
Bon ensemble, minimes défauts aux reliures, intérieur propre, léger jaunissement du papier par endroit, présence de qq tampons de bibliothèque.
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