Né dans une famille modeste de plusieurs enfants, dans un village
près d'Alençon (Sarthe), son père qui exerce le
métier de tisserand a déjà un frère, Joseph Roussel, et un
demi-frère, Louis Fouchet, prêtres ; il mourra en 1839. Joseph
Roussel, curé de Neufchâtel-en-Saosnois, prend en
charge Louis et sa sœur Rosalie. Celle-ci deviendra la
supérieure de la maison de Billancourt.
En 1844, son oncle, l'abbé Louis Fouchet l'envoie à l'abbé Desgenettes,
curé de Notre-Dame des Victoires, pour lui trouver une situation.
Celui-ci le confie à M. Charles Letaille, héritier d’une
petite maison d’imageries pieuses, rue Saint-Jacques (il
s'installera plus tard dans le quartier Saint-Sulpice) qui le prend
comme apprenti et lui fait découvrir les conférences de
Saint-Vincent-de-Paul, fondée par Frédéric Ozanam en 1833 et les Frères de Saint Vincent
de Paul. Encouragé par M. Letaille, Louis Roussel entre au
petit séminaire de Saint-Nicolas-du-
Chardonnet. En 1848, on le retrouve au pied des barricades,
soignant les blessés au péril de sa vie.
Louis Roussel entre au séminaire Saint-Sulpice en 1849
et est ordonné prêtre en 1854. Puis son apostolat l’appelle
vers le monde ouvrier et la congrégation des Frères de
Saint-Vincent-de-Paul. Installé dans le faubourg de Grenelle, il se consacre à
la population pauvre : vestiaire, bibliothèque, soupe
populaire, refuge pour enfants. Il cumule en outre la charge
d'aumônier militaire.
En 1865, l'abbé Roussel quitte sa congrégation pour pouvoir se
consacrer à une œuvre qui lui tient à cœur : la
première communion des enfants et des jeunes adultes ayant dépassé
l'âge de la faire en paroisse.
Le 19 mars 1866, l'Œuvre de la Première Communion s'installe
au 40 rue La Fontaine à
Paris. La vie s'organise dans des locaux vétustes qu'il faut
aménager.
De 1866 à 1895, l’abbé Roussel doit porter à bout de bras une
œuvre fragile en proie à des difficultés de tous
ordres :
1870 - 1871 : Guerre
franco-prussienne. L'abbé Roussel envoie les jeunes dans la
Sarthe et transforme Auteuil en « cercle
militaire ». Puis survient la Commune.
1871 - juillet : Un nouveau pas est franchi dans l'éducation
des enfants. L’apprentissage de la cordonnerie s'ajoute à
l'instruction et au catéchisme. C'est le début des
Orphelins-Apprentis d'Auteuil.
1873 : Auteuil s'équipe d'un atelier d'imprimerie.
1874 : 5 décembre Le premier
numéro de La France illustrée sort des presses de
l'œuvre et remporte un franc succès.
1875 : L'apprentissage se diversifie : tailleurs,
serrurerie, peinture, horticulture, fabrication d'objets
religieux.
1878 : La banqueroute menace... Une souscription du
Figaro sauve l'œuvre de
justesse.
1879 : Une annexe est ouverte au Fleix, en Dordogne ; on y apprend le
métier de la vigne.
1882 : Création de Boulogne-Billancourt. Seconde annexe
d'Auteuil, école de jardinage. Les jeunes restaurent intégralement
les bâtiments.
1883 : Billancourt devient annexe pour les fillettes.
L'orphelinat est dirigé par la sœur religieuse de l'abbé
Roussel
1895 : L'abbé Daniel Fontaine succède à l'abbé Roussel
Épuisé, il se retire et s’éteint le 11 janvier 1897 dans la
maison des fillettes à Billancourt.
Les
ORPHELINS-APPRENTIS-D'AUTEUIL est une institution qui existe
toujours aujourd'hui.
Ils
s'illustrèrent particulèrement dans le métier de l'imprimerie avec
cette édition.
LA FRANCE
ILLUSTRÉE
dont
la haute tenue fait référence et qui sert d'assise parmi
d'autres exemples de solidarité ,dans une France meurtrie par les
guerres , oubliant ses enfants gisants dans les boues de
la misère.
De
ces enfants ramassés, comme une chance, sortirent des
hommes et des femmes de valeur , donnant l'exemple à ceux,
victime de l'adversité ,............. un jour
l'espoir.
Ce journal original provient
d´une suite de parutions qui ont été reliées ensemble par l´ancien
abonné...........et séparées ensuite en unité suite à
destructuration par l´usage d´une consultation répétée au cours de
plus de 120 années.
Ces photos montrent l´état de ce journal , resté très bon à assez
bon, grace à l´ancienne protection cartonnée de sa
reliure .....les possibles déchirures et défauts
d´aspect sont montrées (si ils
existent)
Contient 12 pages de texte et (gravures et
photographies) .
Format de 380mm x
285mm,
Envoi protégé, à plat, entre cartons rigides. (poids total =
251g-500g) pour 1 journal jusqu'à 3
journaux
France =
1.36€ Europe-Afrique =
0.87€ Autres
Pays = 1.76€