Dvd Zone 2
Charlton Heston Soleil Vert
Soleynt Green 1973
vostfr + vfrSoleil vert (Soylent Green) est un film américain
d'anticipation réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1973 et
inspiré du roman Make Room! Make Room! d'Harry Harrison.
L'action du film se déroule en l'an 2022. New York baigne alors
dans une étrange lumière jaune, qui a détruit la faune et la flore.
Très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui
n'ont pas les moyens d'acheter des aliments naturels, à cause de
prix exorbitants, mangent un aliment de synthèse, produit par la
multinationale « Soylent » : le soylent green (contraction de «
soybean-lentil » soit « lentille de soja »). Des émeutes de
citoyens affamés sont fréquentes et sévèrement réprimées.
Thorn, un policier « de premier ordre », vit avec son ami Sol Roth,
un vieillard, dans un petit appartement new-yorkais. Sol peste
contre l'état du monde et a la nostalgie du passé tandis que Thorn
se contente des seules choses qu'il a connues, à savoir la
nourriture synthétique et la canicule perpétuelle.
Dans le même temps, William Simonson, un des dirigeants de la
société agroalimentaire Soylent, est tué chez lui ; Thorn est
chargé de l'enquête et découvre que ce meurtre qui semblait passer
pour un crime crapuleux se révèle en fait être un assassinat pour
l'empêcher de révéler un terrible secret. Thorn va découvrir que le
garde du corps de Simonson, Tab Fielding, est complice car il était
absent au moment du meurtre.
Puisque le garde du corps est propriétaire d'un bel appartement
mais aussi parce qu'il a les moyens d'acheter de la nourriture
naturelle, telle que de la confiture, les soupçons du policier sont
éveillés. Thorn se révélant trop curieux, Donovan, l'homme chargé
de la sécurité de l'État, décide de le supprimer par
l'intermédiaire de son tueur à gage, Gilbert, qui se révèle être
également l'assassin de Simonson.
Profitant d'une émeute due à l'épuisement des stocks de nourriture,
Gilbert tente de tuer Thorn en lui tirant dessus mais échoue par
deux fois, tant la foule est dense. Thorn finit par maîtriser
Gilbert et l'envoie sous une dégageuse, sorte de camion-benne
ramassant les émeutiers et les vidant dans la benne, afin de
canaliser l'émeute.
Pendant ce temps, Sol se rend à l'Échange, bibliothèque où se
réunissent les gens instruits et apprend que Simonson a été
assassiné parce qu'il a été jugé inapte à conserver un secret ; en
apprenant ce secret, Sol décide d'aller au Foyer, endroit où l'on
se fait euthanasier. Thorn arrive trop tard pour l'en empêcher mais
découvre ce qu'était le passé, des paysages magnifiques, la vie
sauvage, la beauté de la nature.
Sol lui demande de trouver une preuve de ce qui se passe ; Thorn se
glisse dans un camion emmenant les cadavres à l'extérieur de la
ville et découvre que le « Soleil vert » est fabriqué à partir de
cadavres humains. Cet aliment est, dans le discours officiel,
fabriqué à partir de planctons, mais en réalité il n'y en a plus,
ce qu'avait pressenti Sol. Pourchassé par les tueurs au service de
l'État, dont Tab Fielding, il n'a pas le temps de révéler ce qu'il
sait à l'Échange mais, tout en étant sérieusement blessé, il
parvient à prévenir son supérieur et le supplie de tout
révéler.
Mais alors que les services hospitaliers l’emmènent, Thorn
persévère à révéler le secret à qui pourra l'entendre, pressentant
qu'il sera éliminé…
Contexte[modifier le code]
Soleil vert, comme 2001, l'Odyssée de l'espace, Orange mécanique,
Fahrenheit 451 ou THX 1138, fait partie de ces films d'anticipation
« intellectuels », prophétiques, inspirés par un avenir lourd de
menaces, en l'occurrence celle de la surpopulation et de
l'épuisement des ressources naturelles. Soleil vert est, lui aussi,
devenu un classique et, de surcroît l'un des films d'anticipation
les plus sombres jamais réalisés. Il exprime parfaitement la peur,
selon les mots de Krishnamurti, de « vivre dans un monde semblable
à la mort »1.
Le titre anglais Soylent Green, bizarrement traduit par « Soleil
vert » (peut-être un écho de greenhouse effect, effet de serre,
alors que « Soylent » est la contraction de « soybean-lentil » soit
« lentille de soja »), est le nom d'une multinationale imaginaire,
la « Soylent Company », géant agro-alimentaire produisant des
pastilles vitaminées sans goût ni texture, métaphore répugnante
d'un progrès sans joie. Elle vient, au début du film, de lancer un
nouvel « alicament », le Soylent « green », censé être à base
d'algues.
Soylent green est tiré d'un roman peu connu de Harry Harrison,
publié en 19662: Make room! Make room!, (en français : « Dégagez,
faites de la place ! » ; voir Soleil vert, le roman) qui décrit un
New York surpeuplé où s'entassent des millions de chômeurs, où les
automobiles ne roulent plus et où règnent le rationnement et la
violence. L'action se situe non pas en 2022, mais en 1999. Cette
date paraissait assez lointaine en 1966 pour être crédible.
Make room! Make room! diffère sensiblement du film. Le thème en est
centré sur le risque d'explosion démographique, encore porteur à
une époque où la dénatalité n'a pas encore remplacé le baby boom
(boum des naissances de l'après-Seconde Guerre mondiale), et où
l'opinion conservatrice (aux États-Unis) s'oppose au contrôle des
naissances pour des raisons principalement religieuses. Le sujet
était débattu à l'époque : la pilule va apparaître massivement
comme moyen contraceptif et les pays en voie de développement sont
encore loin de montrer le moindre signe de décollage économique :
l'entassement, le manque de place (Make room!) menacent donc au
Nord comme au Sud. Par ailleurs, la violence urbaine fait son
apparition. Enfin une nouvelle culture est en train de naître dans
le quartier bohème de San Francisco, résolument anti-industrielle :
les hippies. C'est dans ce contexte que naît Make room! Make room!,
un récit moins écologiste que malthusien. Le livre était un
plaidoyer appuyé en faveur de la contraception et du contrôle des
naissances, s'en prenant clairement aux églises et aux
conservateurs3.
Le film en revanche est tourné en 1973. Une décennie plus tard,
l'air du temps a changé. Le thème de l'explosion démographique, qui
s'éloigne dans les pays industrialisés, passe désormais, sans
disparaître complètement, derrière une nouvelle peur millénariste :
la destruction de l'environnement et la raréfaction des matières
premières (le premier choc pétrolier a eu lieu). La pollution
devient un thème récurrent dans l'actualité, les partis et groupes
de pression écologistes s'organisent. Les premiers producteurs de
produits biologiques critiquent l'agriculture intensive, le club de
Rome vient de sortir le rapport Meadows (1972) Halte à la
croissance ?, puis Sortir de l'ère du gaspillage : demain ; enfin
un essai terrifiant du sociologue britannique Gordon Rattray
Taylor, Le Jugement dernier (Calmann Levy, Paris, 1970) annonce la
fin du monde si rien n'est fait pour inverser les tendances. Soleil
vert arrive donc, commercialement, dans un contexte idéal.
Pourtant, comme souvent à Hollywood, Soleil vert a failli ne pas se
faire. La MGM n'aime pas le scénario de départ, la seule
utilisation du thème de la surpopulation leur paraît insuffisante :
c'est une bonne idée, mais il faut rendre le film plus frappant.
Harry Harrisson devra donc batailler pour éviter la dénaturation de
son œuvre, puis reconnaîtra plus tard que les idées «
imposées par le studio », étaient excellentes : à la surpopulation
seront donc ajoutées l'euthanasie des vieillards, puis une idée
encore plus terrifiante : les tablettes vitaminées (le pain
synthétique Soylent green) s'avèrent faites à partir de cadavres
(industrialisation du cannibalisme) au lieu de plancton (« l'océan
agonise, hurle Charlton Heston, le plancton a cessé d'exister ») ;
et surtout sera créée (presque au dernier moment, avec des
stock-shots choisis par le monteur du film) la scène la plus
célèbre, où E.G. Robinson, avant d'être euthanasié, se voit
montrer, dans un endroit qui fait penser aux dômes IMAX
d'aujourd'hui, des documentaires animaliers, des films sous-marins,
des paysages naturels magnifiques, images banales mais qui, après
deux heures de plans généraux d'un New York à aspect de bidonville,
baignant dans un smog jaunâtre, agité d'émeutes dégagées au
bulldozer, prennent une tonalité bouleversante : le spectateur
comprend que tout cela n'existe plus, a été détruit par la
pollution et l'empoisonnement planétaire qui en résulte. Le film
décrit en outre des politiciens corrompus, des capitalistes
cyniques et des scènes d'émeute qui, de façon subliminale, évoquent
des images de camps de concentration. Richard Fleischer avait
d'ailleurs déjà réalisé le Génie du mal, avec Orson Welles, film
contre la peine de mort.
C'est encore Harry Harrison qui conseillera la réalisation du «
main title » saisissant, qui montre en accéléré l'essor de la
société industrielle moderne du XIXe siècle à nos jours et au-delà,
par un montage de photos fixes, et son effondrement au XXIe siècle.
Le film est bien plus compréhensible grâce à cette introduction
servie par une musique de Fred Myrow, sorte de blues symphonique à
la Lalo Schifrin. (source: wikipedia)
version originale sous-titrée en français - nederlands
version française
93 minutes
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