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"Passage de la Rivière"
Salomon Jacobsz. van Ruysdael (Naarden, ca. 1600-1603 – Haarlem, begraven 3 november 1670) was een Nederlands kunstschilder en tekenaar uit de Gouden Eeuw. Hij stond vooral bekend om zijn rivierlandschappen, vaak met veerponten, zoals Veerpont (1657).[1]
Zijn oorspronkelijke naam was De Goyer, totdat hij en zijn broer Isaack hun naam veranderden in Ruysdael, naar een kasteel in de buurt van hun vaders geboorteplaats Blaricum.
Ruysdael werd in 1623 opgenomen in het Haarlemse schildersgilde. Hij kreeg zijn opleiding vermoedelijk bij Esaias van de Velde, onder wiens invloed hij aanvankelijk winterlandschappen schilderde. Hij bracht zijn hele leven door in Haarlem, maar maakte korte reizen naar andere Hollandse steden, waar hij stadsgezichten schilderde. Later, in de jaren 1630, schilderde hij onder invloed van Jan van Goyen Hollandse rivierlandschappen in een meer monochrome stijl.
De bekende kunstschilder Jacob van Ruisdael was zijn neef. Jacob (die als enige in de familie de achternaam met een i schreef) is wellicht een leerling geweest van zijn oom Salomon.
De kunstverzamelaar Jacques Goudstikker organiseerde in 1936 een tentoonstelling rond Salomon van Ruysdael. Goudstikkers rijke kunstcollectie werd tijdens de Tweede Wereldoorlog grotendeels bemachtigd door Hermann Göring en kwam na de oorlog deels in rijksbezit. Twee Ruysdaellandschappen uit de Goudstikkercollectie, Schepen op een turbulente zee en Rivierlandschap met gezicht op Herwen en Aerdt in Gelderland, kwamen in het Rijksmuseum te hangen. De Nederlandse overheid bepaalde in 2006 dat deze teruggegeven moeten worden aan de eerste erfgename van Goudstikker, Marei von Saher.
Salomon van Ruysdael (vers 1602,
Naarden - †
3 novembre 1670,
Haarlem) est un peintre de
paysage néerlandais.
Salomon van Ruysdael est le frère de Isaac van Ruisdael.
Ruysdael est devenu membre en 1623 puis directeur en 1648 de la guilde des peintres de Haarlem. Il a probablement été formé par Esaias van de Velde, sous l'influence duquel il a peint dans sa jeunesse des paysages sous la neige.
Il ne travaillait pas à la commande, mais exécutait de petits tableaux qu'il mettait en vente1.
Il est le père de Jacob Salomonszoon van Ruysdael et l'oncle de Jacob van Ruisdael, qui ont tous été peintres. L'impact de son style sur les jeunes artistes fut considérable, notamment sur le plus doué de ses élèves, son neveu Jacob.
Sous l'influence de Jan van Goyen et de son élève Pieter de Molyn, il a peint des paysages de plaines, de grèves, de rivières et canaux. Au début son traitement des couleurs était un peu brumeux, spécialement pour le feuillage des arbres, mais il évolua bientôt vers une grande clarté, une chaleur et luminosité, pour à la fin s'orienter vers des tons lourds et sombres.
En 1631-1632, son propre style s'affirme, mais ses paysages fluviaux restent difficiles à départager de ceux de Jan van Goyen.
Vers 1640, il étend son répertoire aux marines et vers 1645, il se rapproche du style classique de paysages peints par son neveu Jacob. Il y découvre les possibilités picturales qu'offre le motif de l'arbre dans une composition. cela donne une nouvelle impulsion à son travail, et il peint entre 1645 et 1655, une série de vues paisibles et limpides dans lesquelles il atteint le sommet de son art. La gamme de couleur est plus étendue et le style plus affirmé2.
Entre 1659 et 1662, il a également fait quelques natures mortes.
- Le Bac, 1647, huile sur toile, 91 × 130 cm, Musée Old Masters, Bruxelles3
- Le Bac avec du bétail sur la rivière Vecht près de Nijenrode, 1649
- Bac sur une rivière, 1649, huile sur toile, 101 × 135 cm, National Gallery of Art, Washington4
- Le Bac près d'Arnheim, 1650, huile sur panneau, 89 × 116 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg5
- Marine, 1650, huile sur bois, 35 × 43 cm, Metropolitan Museum de New York6
- Deventer, vu du Nord-Ouest, 1657, huile sur chêne, 52 × 76 cm, National Gallery, Londres7
- Le Marché aux poissons, huile sur toile, Musée Jeanne d'Aboville
- Nature morte au dindon, 1661, 112 × 85 cm, Musée du Louvre, Paris8
- Ruines de l'abbaye d'Egmond, huile sur bois, 1664, Musée Jeanne d'Aboville. Ce paysage est considéré comme une des meilleures réalisations de Salomon van Ruysdael
« Outre sa valeur documentaire (l'abbaye bénédictine d'Egmond, au nord d'Amsterdam, fut très florissante jusqu'au XVIe siècle, époque de sa destruction par les « iconoclastes » de la Réforme), cette œuvre est caractéristique de la dernière période de l'artiste par sa composition sobre et équilibrée qui s'organise à partir d'une diagonale légère qui crée la perspective, avec les arbres d'un côté, les bâtiments abbatiaux de l'autre et par les trois éléments qui forment l'accord parfait de la pastorale hollandaise : le ciel, la terre et l'eau traités dans une gamme de couleurs plus riche, plus chaude que celle des œuvres du début de Ruysdael qui tendaient davantage vers une monochromie à la manière de van Goyen...[réf. nécessaire] »
Salomon van Ruysdael (c. 1602,
Naarden – buried November 3, 1670,
Haarlem) was a
Dutch Golden Age landscape painter. He was the uncle of
Jacob van Ruisdael.
According to Arnold Houbraken he was the son of a woodworker who specialized in making fancy ebony frames for mirrors and paintings.[2] His father sent his sons Jacob and Salomon to learn Latin and medicine, and they both became landscape painters, specializing in ruis-daal, or trickling water through a dale, after their name.[2] Jacob was registered with the Haarlem Guild of St. Luke and signed his paintings, while Salomon signed them much less often and was not a member for several years.[2] Houbraken wrote that Salomon invented a way of creating sculpted ornaments that when they were polished, looked like polished marble.[2] These were quite popular as a decoration on chests and picture frames, until the secret of their manufacture was discovered and widely copied.[2]
Houbraken confused the members of the Ruysdael family. According to the Netherlands Institute for Art History (Dutch abbreviation, RKD), Salomon was the brother of Isaack van Ruisdael, who before they moved to Haarlem, were called Gooyer or Gooier and they were sons of Jacob van Gooyer the Elder, who was a furniture and frame maker in Naarden. Both sons had sons they named after their father. Thus Salomon was the uncle, not the brother of Jacob Isaakszoon van Ruisdael, and he was the father of Jacob Salomonsz. van Ruysdael.[1] Salomon joined the Haarlem Guild of St. Luke in 1623 (as Salomon de Gooyer), and he became a follower of Jan Porcellis and Esaias van de Velde.[1] He travelled from Haarlem to Leiden, Utrecht, Amersfoort, Alkmaar, Rhenen, and Dordrecht, painting landscapes and stately homes. Of the four painters, Jacob Isaakszoon is the most famous today.
Salomon was known for his landscapes and river scenes, and there are a few fish still life paintings known.[1]